Accueil » Formation » MIEUX COMPRENDRE LE MONDE POUR MIEUX LE CHANGER - (...)

MIEUX COMPRENDRE LE MONDE POUR MIEUX LE CHANGER - Formation des jeunes du NPA région parisienne 2nd semestre 2012/2013

vendredi 12 avril 2013, par Secrétariat jeune


PDF - 1.2 Mo
Version PDF

Samedi 27 avril à 14 heures : Pourquoi faire du syndicalisme ?

Un syndicat est une coalition d’individus, ou de structures locales, unis par l’objectif de défendre des intérêts communs. L’outil syndical permet de défendre les droits des travailleurs au quotidien. En effet, il nous paraît juste de défendre ses droits au quotidien car, si nous poussons que l’émancipation de l’humanité viendra d’une révolution sociale, nous sommes tout de même favorables à des améliorations immédiates. Mais surtout pour nous le syndicat est un cadre de front unique permanent qui permet de faire prendre conscience à notre camp social de sa propre force et de la nécessité d’être structurés, organisés.

Cependant, l’intégration des syndicats à l’appareil d’Etat, plus ou moins profonde selon les organisations et les périodes, est inévitable pour tout syndicat un minimum représentatif. Aucun syndicat de masse ne peut être révolutionnaire en dehors d’une période révolutionnaire car « l’idéologie dominante est toujours celle de la classe dominante ». La majorité de notre camp social qui a conscience qu’elle a des intérêts à défendre en s’organisant est donc réformiste en dehors des périodes révolutionnaires. Partant de cette analyse, pourquoi devons nous faire du syndicalisme ? quelle orientation syndicale défendons nous en tant que militants anticapitalistes révolutionnaires ? La construction d’un syndicalisme unifié est fondamentale pour l’unification de notre camp social et pour reconstruire à une large échelle la conscience de la nécessité de s’organiser collectivement pour transformer la société.

Samedi 27 avril à 16 heures 30 : La Françafrique et la guerre impérialiste au Mali

L’impérialisme est un stade de développement du capitalisme, celui dans lequel les capitaux ne s’investissent plus nécessairement dans les pays d’où ils sont issus, mais là où le taux de profit est le plus important. Cela conduit les Etats à appuyer les capitalistes nationaux pour étendre leur domination sur d’autres peuples ou d’autres territoires. En bref, c’est l’exploitation de l’homme par l’homme étendue à l’échelle internationale.

L’impérialisme peut prendre plusieurs formes : il se traduit souvent par une domination économique mais aussi être militaire comme c’est très majoritairement le cas pour la Francafrique. En 40 ans, la France a procédé à plus d’une trentaine d’interventions militaires en Afrique, où elle maintient une présence armée permanente. Voilà maintenant plus de 2 mois que le gouvernement français a décidé d’intervenir au Mali.

La France et ses alliés occidentaux et africains montrent du doigt une menace islamique, amalgamant la rébellion du nord du Mali au réseau dit « Al Quaieda au Maghreb islamique ». Mais le gouvernement français ne voit de « dangereux islamistes » que lorsqu’ils ne sont pas au service de ses intérêts. Cette guerre se situe dans la plus grande tradition impérialiste de l’État français en Afrique. Il ne s’agit en fait pour la France que de maintenir une domination économique sans partage sur le continent africain, à commencer par ses anciennes colonies. Si Hollande a décidé d’envoyer l’armée au Mali, c’est pour défendre les plates-bandes de multinationales comme Areva, Bolloré, Bouygues mais surement pas pour apporter la paix. Cette formation permettra de saisir les raisons économiques et géostratégique qui ont poussé l’Etat français à envahir le Mali, mais aussi de revenir sur ce qu’est l’impérialisme.

Samedi 18 mai à 14 heures : La jeunesse, flamme de la révolution ?

Les mouvements de la jeunesse grecque, la révolte des jeunes des banlieues en 2005 en France ou encore la mobilisation contre le Contrat Première embauche (CPE) rendent incontestable que la jeunesse joue un rôle particulier dans la lutte des classes à l’échelle internationale. Ces dernières années, des mobilisations massives de jeunes ont eu lieu dans presque tous les pays et dans certains de manière très fréquente : les contre-sommets altermondialistes, les mobilisations contre la guerre en Irak, les luttes pour les droits démocratiques, les grèves contre les réformes de l’éducation et de l’université rien que l’an dernier en Italie, au Chili, en Croatie, en France, dans l’Etat Espagnol.

Quel rôle la jeunesse peut-elle jouer dans une perspective de transformation révolutionnaire de la société ? La jeunesse scolarisée, par la place qu’elle occupe dans la société n’a pas le pouvoir de bloquer la machine de production capitaliste. C’est la classe ouvrière qui peut bloquer l’économie, paralyser le système et le relancer en faveur de la majorité. Mais la jeunesse, dans l’histoire des luttes sociales et des révolutions, a toujours joué un rôle central : celui d’entraînement, de détonateur. C’est de la place particulière de la jeunesse, son rôle et les conséquences organisationnelles que cela implique pour un parti révolutionnaire que traitera cette formation.

Samedi 18 mai à 16 heures 30 : Le processus révolutionnaire Chilien, l’impasse du gouvernement d’unité populaire !

En 1970 au Chili le gouvernement d’unité populaire mené par Allende arrive au pouvoir. Il s’agit du résultat de la montée des mouvements de masse depuis les années 1966-1967 et cette victoire électorale va ouvrir une nouvelle période historique avec deux issus possibles soit une victoire des jeunes et des salariés, soit leur écrasement qui surviendra lors du coup d’Etat de 1973. Cette expérience historique, permet de voir que les victoires électorales ne sont que le reflet des évolutions de la lutte des classes et ne peuvent à eux seul permettre de changer la société.