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Edito n°31 - Septembre/Octobre 2013 - GOUVERNEMENT DE GUERRE = GUERRE AU GOUVERNEMENT !

lundi 7 octobre 2013, par Secrétariat jeune


Fin août, nous disions que la seule action positive de Hollande est le mariage pour touTEs. Ce bilan va s’alourdi cette année si on laisse faire ce gouvernement. Il a choisi la guerre sur tous les fronts : guerre impérialiste en Syrie et guerre sociale ici.

Comme au Mali ou en Lybie, une intervention de la France en Syrie n’aurait qu’un seul objectif réel. Il ne s’agit pas d’aider le peuple syrien mais de contrôler l’insurrection pour mettre au pouvoir un gouvernement soumis aux intérêts occidentaux. Certains à l’extrême-droite jouent aux amis des peuples en s’opposant aussi à l’intervention en Syrie pour mieux cacher leur soutien à Al-Assad. Nous n’oublions pas que leur programme et leurs pratiques sont nationalistes, réactionnaires et antisociales et le disons haut et fort. C’est le sens de notre participation à la manifestation anti-FN lors de leur Université d’été le 14 septembre à Marseille.

Hollande poursuit l’austérité et ce sont nos conditions de vie, d’études, de travail qui vont directement souffrir. Sur nos lieux d’étude, les budgets en baisse ont des conséquences de plus en plus visibles. L’enseignement de qualité n’a pas à être réservé aux riches, il faut nous battre pour rouvrir des classes, avoir des équipements corrects, suffisamment de profs formés et payés correctement, des diplômes de qualité partout... Cette bataille de longue haleine se conjugue à la lutte contre l’attaque majeure contre nos droits en cette rentrée : la réforme des retraites. Au lieu d’aller chercher l’argent accumulé par les patrons grâce à notre travail, c’est justement nous qui allons payer en cotisant plus et plus longtemps : 43 ans ! Vu l’âge moyen d’entrée dans le monde du travail, on mourra avant d’arriver à la retraite ! Avec des directions syndicales qui ont appelé à la manifestation du 10 septembre à contre-coeur, notre meilleure chance d’organiser la grève est de s’organiser à la base en assemblées générales et sur la durée en équipes syndicales. Les peuples de Turquie, du Brésil et tous les autres qui se révoltent depuis deux ans nous montrent qu’il est possible de se battre.