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Tract d’appel à une réunion publique

"NOS EMPLOIS, PAS LEURS PROFITS" - C’est notre avenir qui est en crise, Luttons et organisons nous pour renverser le capitalisme !

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samedi 14 novembre 2009, par Secrétariat jeune


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Les différents gouvernements annoncent la reprise : la crise serait derrière nous. Mais la réalité est toute autre. La crise profonde du système capitaliste se poursuit et la classe dirigeante cherche toujours par tous les moyens à la faire payer aux jeunes et aux travailleurs.

ILS VEULENT NOUS FAIRE PAYER LA CRISE

Les patrons continuent d’accumuler les profits sur le dos des jeunes et des travailleurs comme en témoignent les chiffres d’affaires des grands groupes bancaires et autres institutions financières des Etats Unis qui viennent d’être publiés : en 2007 : 345 milliards de dollars de chiffre d’affaires ; en 2009 : 437 milliards !

Aux quatre coins de la planète, la classe dirigeante mène une offensive sur tous les fronts contre les jeunes et les travailleurs avec la volonté d’infliger une défaite historique au mouvement social : offensive guerrière, licenciements massifs, chômage partiel ou chômage tout court, précarisation, réorganisations profondes du monde du travail, casse des garanties collectives, des diplômes, de l’Education, des services publics, offensive raciste, sécuritaire et réactionnaire, retour à l’ordre moral...

Les bas salaires, les conditions de travail poussent des salariés jusqu’au suicide. Les attaques sur l’emploi utilisent et renforcent toutes les oppressions, divisions et discriminations entre chômeurs et salariés, actifs et retraités, hommes et femmes, français et étrangers... L’offensive raciste, sécuritaire et réactionnaire de la classe dirigeante est particulièrement importante comme en témoignent les nombreuses rafles et expulsions de sans papiers ou encore les récentes déclarations de Besson autour des « questions d’immigration et d’identité nationale ».

Dans la jeunesse, « l’affaire Jean Sarkozy » illustre parfaitement la logique à l’œuvre : diplômes bidons, précarité à vie, répression et harcèlement policier pour les uns, un avenir tout tracé pour les autres dans le cadre d’un renforcement des différenciations sociales et des mécanismes de reproduction des classes sociales.

Il devient de plus en plus évident que ce système n’offre à la jeunesse aucun avenir et que la seule perspective offerte par le capitalisme, c’est une vie d’exploitation et de misère.

ORGANISONS LA RIPOSTE ! RENVERSONS LE CAPITALISME !

Une fois de plus, le capitalisme fait la démonstration qu’il ne s’effondrera pas tout seul. Les luttes et résistances sont nombreuses en France comme ailleurs mais, une riposte d’ensemble est encore à construire pour inverser la vapeur. Depuis le début de la crise, plusieurs dizaines d’entreprises ont été en grève contre les licenciements. Le semestre dernier a connu deux journées de grève et de manifestation avec 2,5 millions de personnes dans les rues, un mouvement lycéen et un mouvement de 4 mois sur les universités. Mais ces luttes sont restées parcellaires, isolées les unes des autres. Les directions syndicales portent une part importante de responsabilités dans la non volonté de coordonner les différents secteurs, de pousser à des grèves reconductibles.

Malgré les difficultés, la combativité des jeunes et des salariés n’est pas morte. Les postiers préparent des grèves contre la privatisation, des journées de mobilisation sont prévues sur les lycées et dans l’éducation nationale.

L’enjeu est de réussir à ce que l’ensemble des résistances qui se développent et de travailler à la convergence, l’unification des différentes luttes dans la perspective de la construction d’une grève générale seule à même de porter un coup d’arrêt aux politiques de la classe dirigeante.

Nous ne devons pas simplement chercher à riposter aux coups par coups aux attaques de la classe dirigeante. Nous devons chercher à nous organiser pour renverser le capitalisme, ce système qui marche sur la tête. Un système dont seule une minorité détient les richesses et exploite la majorité de la population.

Avec ce système, c’est notre avenir qui est en crise, luttons et organisons -nous pour renverser le capitalisme !