Ils ont voté la loi, nous on continuera. En grève jusqu’au retrait !

lundi 1er novembre 2010, par Secrétariat jeune

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Et si ça repartait à la rentrée…

Avec le vote de loi au Sénat, le gouvernement espère que la contestation va enfin s’essouffler. Bien sûr, après plus de 3 semaines de grèves reconductibles certains des secteurs les plus mobilisés ont décidé de suspendre la grève. Mais personne n’est encore vaincu : ni le gouvernement, ni nous.

Les manifestations du jeudi 28 octobre ont encore rassemblé plus de 2 millions de personnes alors même que certains des secteurs les plus mobilisés étaient en vacances comme les lycéens, les enseignants et une partie importante d’universités. Les salariés des raffineries ou des transports ne sont pas défaits, au contraire, certains se préparent à reprendre la grève si la situation redevient favorable.

Tous ces signes montrent que la bataille n’est pas perdue. Il n’est pas encore l’heure de siffler la fin du mouvement comme s’apprêtent à le faire certaines confédérations syndicales.

Ne lâchons rien ! Par la grève c’est possible de gagner

Avec la rentrée scolaire, la jeunesse sur les facs et les lycées peut reprendre le flambeau de la lutte. Les lycéens étaient restés très mobilisés jusqu’à la veille des vacances. Si une mobilisation importante des jeunes se maintient elle pourra redonner confiance à d’autres secteurs salariés pour reprendre la grève.

La coordination nationale étudiante a appelé à une nouvelle journée de mobilisation le jeudi 4 novembre dès la rentrée. Il faut organiser des Assemblées Générales dans un maximum de facs et de lycées, ainsi que des manifestations dans toutes les villes. Le 4 et le 6 novembre aux côtés des salariés, il faut qu’un maximum de jeunes descende dans la rue pour prouver au gouvernement que vote de la loi ou pas, nous on continuera. Nous refusons que les manifestations du 6 novembre soient un dernier baroud d’honneur. Dès maintenant, nous proposons de continuer la grève le mardi 9 novembre.

Le mouvement contre le Contrat première Embauche (CPE) nous l’a montré : ce qu’un parlement a fait, la rue peut le défaire. Alors, montrons leur que notre détermination ne faiblit pas. C’est aux riches de payer. Nous ne lâcherons pas l’affaire. Pour une fois, c’est la rue qui va gouverner !

En grève jusqu’au retrait !